En quoi consiste la chirurgie mammaire non conservatrice ?

La mammographie est un examen préventif de la poitrine visant principalement à détecter de manière précoce une masse ; pouvant être un cancer du sein. Généralement il est proposé automatiquement aux femmes à partir de 50 ans, mais peut être préconisé avant, quand des antécédents familiaux de ce type de cancer sont connus.

Trouver des cellules cancéreuses dans un ou les deux seins amène le médecin à soumettre l’idée d’une chirurgie mammaire non conservatrice : de quoi s’agit-il ?

C’est quoi, une mastectomie ?

Dans certains cas, les cellules cancéreuses sont peu nombreuses et rassemblées au même endroit. Après biopsie et examen, le médecin pense qu’il peut les retirer sans être obligé de procéder à l’ablation du sein. C’est ce que l’on appelle une chirurgie conservatrice.

Dans le cas contraire, on parle de chirurgie mammaire non conservatrice, plus souvent connue sous le nom de mastectomie ou mammectomie. Le ou les deux seins (double mastectomie) sont entièrement retirés dans le but d’enlever toute trace des cellules cancéreuses.

Cette ablation de la poitrine s’accompagne traditionnellement d’un traitement lourd dont la nature et la durée seront déterminées par l’oncologue en fonction de l’étendue et du type de cancer. Souvent, c’est une radiothérapie qui est proposée, mais cela peut être aussi une chimiothérapie ou encore de l’immunothérapie. Ce type de traitement vise à réduire le risque de récidive.

L’état de santé de la patiente est scruté à la loupe pour vérifier si la reconstruction mammaire est possible. L’accord de la femme atteinte d’un cancer du sein est nécessaire, sachant qu’elle n’est pas obligée de se décider tout de suite. La reconstruction peut se faire plus tard, même s’il faut avoir conscience que ce choix est alors rarement fait à posteriori, pour ne pas soumettre le corps à une nouvelle épreuve.

Ablation du sein : ce qu’il faut retenir avant l’opération

Quand la reconstruction immédiate est possible, elle se fait donc tout de suite après l’ablation du sein. Le chirurgien va construire le sein en prenant des morceaux de peau de la patiente, y compris pour le mamelon et l’aréole quand ils n’ont pas pu être conservés non plus.

Au réveil, la patiente se retrouve avec des cicatrices, des bleus et des hématomes et pour favoriser la guérison de la poitrine, un soutien-gorge post-opératoire également appelé soutien-gorge de contention. Les seins en effet doivent être maintenus jour et nuit pendant quelques temps, afin de leur donner leur aspect définitif avec une bonne symétrie.

Ce soutien-gorge n’a rien d’ordinaire. Peu glamour, il n’a qu’une visée médicale. Il est a été spécifiquement conçu pour cela et éviter les frottements. Pas d’armature ou encore de couture. Pas de matière synthétique car la macération pourrait avoir une incidence sur la cicatrisation.

Reconstruction, prothèse en silicone ou poitrine plate ? Quoi qu’il en soit, quel que soit le choix, il faut par la suite prendre une lingerie post mastectomie qui prenne en compte les nouveaux besoins.

De confort, encore, pour certaines personnes qui sont encore sensibilisées par l’opération et la présence d’une cicatrice. Mais aussi le besoin de retrouver sa féminité. Les seins en sont en effet un de ses aspects majeurs. Pour cela, la lingerie joue un rôle primordial ; ce qu’ont bien compris certains sites spécialisés. Pas de volonté marketing, ici, mais le constat bien souvent de femmes elles-mêmes confrontées au cancer du sein et aux manques et qui ont voulu répondre aux besoins d’autres personnes qui se retrouveront dans la même situation qu’elles.

Dentelle, motifs, couleurs : une femme opérée de la poitrine peut trouver le modèle idéal mais aussi des maillots de bain pour pouvoir reprendre le sport après l’intervention.

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